23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 16:52

Je vous présente mes meilleurs voeux pour les fêtes de Noël avec un photophore original !

JoyeuxNoel CylindreTexte

Je suis comme le Chat, j'ai les boules depuis la casse de mes valves !

le-chat-noel

Bilans kilométriques de 2009 :
- moto enduro : 2775 km (environ 200 de plus qu'en 2008)
- VTT : 1260 km, et en totalité 1960 km si on ajoute le vélo de route

Cette année je ne vous conseille pas de porter attention à vos menus de fête comme le ferait un bon sportif. Non, allez-y sans vous retenir, mangez tout ce que vous pouvez, faites du gras pour l'hiver, en ces temps de crise ce qui est pris est pris !!!

Noel crise

Rendez-vous en 2010, en VTT ou en moto, ici ou ailleurs ...

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 16:39

Après une nuit où le mercure est descendu à -16°C sur Strasbourg (avec la bise, -25°C ressenti !), ce dimanche matin j'ai attendu que ça remonte à -10°C pour partir en VTT.
Balade de 30 km en plaine et près du Rhin, sur un sol gelé avec une fine couche de neige. Il y avait quelques traces de vélo mais j'ai quand même réussi à trouver l'un ou l'autre chemin vierge histoire de faire MA trace !

 

PICT0510


J'avais un frein arrière rénové car hier en voulant aller chercher le pain, la roue arrière s'est bloquée au premier virage. Ca faisait quelques sorties que après une semaine de stockage, le 1er coup de frein était dur, comme si le levier bloquait.
Le câble de frein passe dans deux gaines, celle de derrière était sale (à force, de la saleté entre et fait une pâte avec le lubrifiant). En nettoyant j'ai constaté qu'un brin du câble était cassé. J'ai nettoyé les gaines à l'aide d'un nettoyant pour chaîne injecté avec une seringue, remis un coup de lubrifiant Téflon et un câble neuf qui m'a coûté 0,95 euros (faut bien un avantage quand on n'a pas de frein hydraulique !!!).
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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 13:54

Retour sur ma dernière sortie moto du 21 novembre et d'un incident que je ne vous avais pas relaté. Alors que je roule quasi au pas dans un village le moteur se met d'un coup à tousser, avec un bruit bizarre et de violents accouts avant de caler.

Impossible de redémarrer. Ca ne ressemblait pas à une bougie qui se gorge d'huile et pourtant j'essaye avec une bougie de rechange, seule chose que je pouvais faire. Bingo ça redémarre. Je sorts du village, m'installe dans les vignes et dresse mes oreilles afin d'écouter les bruits suspects. Je détecte un boulon qui vibre dans le garde boue arrière et me dis que c'est l'origine de ce que j'avais entendu au moment de la panne.

Inquiet je repart doucement et voyant que tout se passe bien je continue ma rando encore une bonne heure avec un moteur en pleine santé.

Quelques jours après je regarde la bougie utilisée au moment de la panne et constate avec étonnement que l'électrode périphérique est pliée et touche l'électrode centrale !


Après renseignements pris sur internet, il semble que seul un choc physique ait pu provoquer cela. Un bout de quelque chose (piston, segment, valve ?) s'est donc baladé dans le cylindre. Une ouverture du moteur s'impose pour identifier ce qui a cassé et constater les dégâts.
Je crains un piston, un cylindre voire une culasse à remplacer ou réparer ... Je ne sais pas encore ce que je ferai.

Aujourd'hui je suis dégoûté d'une telle "tuile", je prends soin de ma mécanique, respecte mon moteur et me voilà probablement devant un haut-moteur fichu ! C'est peut-être signe de la fin de l'enduro, du moment de passer à autre chose, que sais-je ? En tout cas pour l'instant la moto reste dans un coin, je n'ai pas l'envie de toucher à quoi que ce soit ...

La suite quand j'aurai ouvert le moteur.


PARTIE 2 (05/12/09)


J'ai ouvert la culasse. Première impression : c'est propre, tant la culasse sans calamine, que le piston avec juste un léger dépôt, mon huile n'encrasse donc pas.

Constats :

1) aucune trace d'impact sur la culasse
2) paroies du cylindre sans grosse rayure
3) il manque un bout sur le haut du piston :


4) le piston a accroché les valves !


5) seul un bout provenant de la jupe du piston pourrait tomber dans le bas moteur, dans mon cas c'est impossible entre le PMH et PMB


J'avais déjà remplacé les valves début 2006, celles d'origine présentant un jeu anormal et prématuré. Les nouvelles étaient modifiées, je pensais plus fiables (vérifiées au bout d'un an). Je ne vais pas monter des nouvelles valves à plus de 350 euros tous les trois ans !
Je n'ai pas encore démonté le cylindre ni le mécanisme de valves, mais il semble que celles-ci soient abîmées ainsi que les lumières du cylindre dans lesquelles coulissent ces valves à guillotine.

Un remplacement valves + kit piston reviendrait déjà à presque 500 euros s'il ne faut pas toucher au cylindre.

Je ne suis pas du tout partant pour racheter ces putains de valves !!!

Restent donc trois hypothèses :

-il existe sur un autre modèle Suzuki un cylindre avec des valves rotatives (un cylindre qui pivote au lieu de valves qui coulissent vers le piston) et je peux le monter
-je roule sans valves, possible mais avec un moteur moins performant en couple et souplesse
-je renonce à rouler avec cette moto

Je ne sais pas si je remonterai un jour sur une moto car aujourd'hui j'ai bien
d'autres malheurs dans mon quotidien.

PARTIE 3 (12/12/09)


J'ai démonté le cylindre et en partie le système de valves. C'est fouttu de partout, il y a des pièces maîresses qui sont cassées. Je n'ai pas réussi à sortir les valves, je pense que une est coincée par déformation d'une pièce ou peut-être le bout de piston ?
Je vais essayer en chauffant par l'extérieur pour dilater.
Mon affaire se présente de plus en plus mal ...


PARTIE 4 (19/12/09)

J'ai enfin pu sortir mes valves, à l'aide d'un marteau et d'une tige métallique, pas d'autre moyen.
Une des valves est en morceaux, j'ai même des bouts qui manquent !
Le poids des mots, le choc de la photo :

PICT0058b


Mon mécano me dit de ne pas remonter sans valves, de les remettre en place même si elle ne fonctionnent pas. Mais pas possible de recoller les morceaux ! A priori il existe des bouchons ... mais à quel prix ?
Peut-être la chance me permettra de trouver des pièces d'occasion en bon état.

Finalement mon cylindre possède un traitement de surface, qui a bien résisté. Je l'ai fait mesurer pour évaluer son usure (ovalisation) et il est nickel !

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 16:31

Ce dimanche, je ne voulais pas me prendre la tête avec mes valves. Il y avait un peu de soleil et j'avais prévu de sortir en VTT. Départ de Ottrott à 11h15. Sur place il n'y avait plus du tout de soleil ni ciel bleu, c'était tout gris et bouché. J'ai croisé des VTT-istes qui rentraient déjà vers 11h et je me suis demandé si les conditions étaient propices à rouler.

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A peine sorti du village, la neige recouvrait sapins et fougères, les chemins n'étaient pas gelés. La neige s'est fait de plus en plus présente. J'ai croisé quatre VTT-istes qui descendaient, les premiers m'ont informé que là-haut la neige dure sur un sol gelé était bonne à rouler.

PICT0483
Arrivé au Saint-Odile il y avait entres 2 et 4 cm de neige et au plus froid -4°C, ça va ... j'ai connu plus vif ! Pause au chaud au couvent le temps d'avaler une soupe et une part de tarte et c'est reparti le long du mur. Le ciel s'est un peu dégagé avec quelques rayons de soleil.

PICT0495
J'ai rejoint Ottrott par le sentier des pèlerins. Je profitais de la descente et de la neige quand je tomba sur un grand groupe de marcheurs (40-50 personnes). Je me suis dis que ça allait être difficile de les dépasser et qu'ils y mettraient probablement de la mauvaise volonté. J'ai effectivement dû réveiller les marcheurs de queue. Ceux-ci ont alors hurlé "vélo ! vélo ", le cri s'est propagé plus rapidement qu'un sms jusqu'à la tête du groupe et en trois secondes ils s'étaient tous écartés du chemin !!! J'ai lâché les freins en disant "merci ! merci !" ... comme quoi ...

PICT0493
Au final j'ai fait 19 km, plus difficiles que sur le sec, ça ira pour une sortie hivernale J'ai pris plaisir à goûter à la neige qui s'est faite attendre. Je ne sais plus exactement dans quelles conditions de neige j'avais roulé l'hiver dernier mais j'ai l'impression que mes pneus Michelin ont un meilleur grip que les Hutchinson des fois précédentes.  

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 09:53

Rando VTT de vendredi après-midi. Parti tôt et monté un peu en voiture afin de gagner du temps et démarrer au-dessus de Barr à 13h35. Montée à la Rotlach puis au champ du Messin, désert en cet après-midi doux, que ce soit sur terre ou sur route.


Il y a un an, les premières neiges était déjà présentes. On a l'impression que la montagne, avec ses arbres défeuillés et ses herbes jaunies, attend l'hiver et le froid ...


Je suis ensuite descendu sur Natzwiller, encaissé dans une étroite vallée sombre, humide et froide (11°C en bas contre 15°C en haut). Il n'y a pas de balisage depuis le Messin mais j'ai trouvé des chemins herbeux descendant entre les sapins et les genets. A certains endroits c'est un vrai mur, il y a intérêt à ne pas lâcher les freins ! Je pense que c'est impossible de monter certaines sections tellement c'est pentu.


Découverte d'une rustique cabane servant d'abris au-dessus de Natzwiller :


Une fois en bas, c'est une longue remontée en passant par la cascade de la Serva pour atteindre la station de ski du champ du feu. Ici aussi la neige est attendue sur les pistes.

Retour à la Rotlach par l'ancienne métairie et 15 troncs fraichement coupés à traverser, déjà que je n'étais pas en avance ... puis poursuivre la descente par le chemins des bornes.

 


Le temps de charger le vélo et il faisait nuit noire. Ca devient vraiment très juste les sorties en après-midi sachant que je n'ai fait aucune pause, si ce n'est pour prendre des photos ou mettre/enlever une veste. La rando fait 28 km pour un dénivelé de 700 mètres.



Après les grisailles de dimanche matin, j'ai sorti la moto rapidement en milieu d'après-midi afin de prendre un peu l'air et de flâner au guidon.


A peine 45 km entres vignes et lisières de forêt, en fuyant l'eau de la plaine avec la volonté de ne pas couvrir la moto de boue pour surtout ne pas devoir la laver en rentrant !


En fin de journée j'apprécie une fois de plus l'astre solaire nous quitter. Du froid et de la neige sont prévus fin de semaine, attendons ...

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 16:00

Samedi après-midi j'ai sorti le VTT pour prendre l'air avec Denis qui était très motivé. De mon côté un dos inconfortable et une météo incertaine me laissaient dubitatif.
Une chose était vérifiée : il ne faisait pas froid, nous avions au-moins 15°C, j'ai roulé en short et même en manches courtes dans les montées, eh oui un 15 novembre ! Voici le nouveau vélo de Denis que je ne vous avez pas encore montré :


J'ai emmené Denis au sommet du Heidenkopf et à sa tour. La fin de la montée s'est faite sous une faible pluie. La-haut le vent soufflait très fort, et encore plus sur la tour, ce n'était pas cette fois que je verrai comment est la vue dégagée ...


La descente s'est faite au sec par un petit sentier technique très plaisant.
De retour dans le fond de vallée, le ciel offrait des trouées de ciel bleu. N'ayant que peu roulé, nous sommes remontés en face pour une petite boucle entres châteaux d'Ottrott et St Odile. Sur la fin la pluie est revenue de plus belle, dix bonnes minutes à rouler sous l'eau et arrivée détrempés à la voiture pour finir avec 16,5 km.


Je roulais relax à cause de mon dos et pourtant Denis avait peine à suivre. Il y a des jours avec et des jours sans, et pour Denis c'était celui où on a du mal à trouver son souffle et son énergie. La neige n'est pas pour tout de suite, en attendant les compétitions de ski ont commencées sur Eurosport ...

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 08:01

Samedi après-midi j'ai sorti le VTT afin de ne pas perdre la forme. En arrivant j'avais vu la couche de nuages présente au pied des montagnes alors que dans la plaine on profitait d'un ciel bleu !


Montée au Saint-Odile en passant pas les châteaux d'Ottrott qui, tel un phare, émergent d'une mer de nuages :


Puis plus haut le ciel s'est bien dégagé sur de belles couleurs automnales, mais pas pour durer car à peine arrivé au sommet le soleil a peu a peu disparu.


Ballade d'à peine 20 km de 14h à 16h30, avec des températures douces (11°C-14°C). Après le passage à l'heure d'hiver de ce matin il sera difficile de faire plus de km en une après-midi ...
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 16:34

Jeudi 15 octobre, Denis et moi avions un emploi du temps nous permettant un coup de moto. Nous voulions faire une dernière sortie à la journée avant l'arrivée de la mauvaise saison.


Destinations habituelles entre vallées de Villé, de Schirmeck et massif du Champ du feu avec en prime la découverte de nouveaux chemins qui s'ajoutent à mon gps cérébral. Il avait gelé le matin et au plus chaud de la journée nous n'avons pas dépassé les 8°C avec en plus une bise froide. Nous avions prévu les sous-gants pour le matin et les avons finalement gardés toute la journée.


La dernière grosse sortie avec Fred en août fût la plus chaude journée de l'été et ce jour nous avons fait une rando quasi hivernale, la transition est brutale ! Mais les conditions étaient excellentes : très peu de boue et chemins juste humides pour éviter la poussière.

Nous avons fait un peu moins de 100 km de 9h à 15h30. Vu les températures froides nous avons pris un repas à la ferme-auberge de Bourg-Bruche, bon menu, douce chaleur et bon accueil, nickel !


A un moment nous avions décidé de traverser une zone un peu "sensible" par un chemin tantôt sentier tantôt voie très large. C'était en descente, nous pouvions le faire en roue libre et ça nous amenait vite et directement dans la vallée souhaitée. A un moment le chemin traverse une route forestière, nous arrivons silencieusement vers l'intersection et à cet instant je repère un groupe d'individus en uniforme kaki, je me jette sur les freins et nous nous cachons derrière les arbres ! Bah oui, d'autres ont connu de graves problèmes qu'on en devient parano !

Nous ne savions pas s'il s'agissait de l'office de la chasse (oncfs) ou de militaires. Ils se sont engagés dans le chemin qu'on voulait prendre et nous sommes donc descendus par la route forestière inintéressante (et interdite à la circulation ...). Et plus loin sur le parcours nous sommes passé devant un hôtel où étaient stationné des cars de l'armée française, c'était donc bien des militaires qui faisaient "mumuse" dans les bois ...


C'était peut-être la dernière fois de l'année que je voyais le champ du feu vert, en tout cas la station de ski semble prête à fonctionner et les premiers flocons sont tombés aujourd'hui en plaine lors d'une giboulée ...
"Fourmilières hautes à l'automne, l'hiver sera long et rude", au cours du raid vtt nous en avons vues qui faisaient bien 1 mètre de haut, ça promet ! Nous en rediscuterons au printemps 2010 ...

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 21:01

Ce dimanche matin, j'ai emmené Denis et Gérald sur le circuit de 32 km jusqu'à la Rotlach que j'avais fait en septembre. Circuit automnal sur tapis de feuille humide, un peu de boue et dans la brume. Ca a radicalement changé en huit jour ! Jolies couleurs automnales, peu de luminosité, pas d'appareil photo.

 

Le "faux" nouveau VTT

 

La veille j'avais fait un peu d'entretien sur mon vélo car j'avais depuis cet été un bruit non identifié en terrain accidenté venant de l'amortissement arrière ou de la chaîne. J'avais déjà quelques fois démonté et nettoyé le mécanisme de suspension arrière depuis que j'ai le vélo. Cette fois-ci j'ai remarqué que l'axe inférieur de l'amortisseur ne tournait pas bien. Cela fait plutôt partie de l'amorto et non du vélo je ne l'avais jamais démonté. Il y a deux entretoises avec des joints toriques et l'intérieur était tout sec et tout propre, aucune trace de graisse, pas oxydé … comment cela pouvait-il  pivoter auparavant ?

Après avoir bien lubrifié tout ça, ce matin j'ai retrouvé un nouveau vélo c'est le jour et la nuit : il amorti super bien je ne m'en souvenait même pas, ce fût un régal ! Le bruit suspect a disparu.

 

Le "vrai" nouveau VTT

 

Il s'agit du nouveau VTT de Denis : un Cube tout suspendu Fox, poids plume, etc … acheté il y a quelques semaines. J'espérais être présent pour son baptême (sa première chute). C'est arrivé en fin de rando dans un sentier technique en descente. Denis et Gérald roulaient devant et arrivé en bas je ne remarque rien et demande à Denis de refaire la descente pour voir son vélo en action. Il refuse, je suis surpris et nous continuons. C'est de retour au parking que je remarque les genoux en sang de Denis et comprends pourquoi il a refusé d'y retourner ! Le vélo présente ses premières rayures …

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 16:08

Régis est un Breton que j'avais rencontré en 2008 lors de mon séjour VTT dans les Alpes avec l'Ucpa. Nous avions envisagé une fois de rouler ensemble en Alsace, et puis les choses se sont précisées assez rapidement courant septembre. Le projet s'est monté en une dizaine de jours (recherche d'hébergements, parcours, location d'un vélo) et s'est déroulé sur quatre jours.


Nous n'avions aucune assistance et transportions en sac à dos le minimum nécessaire, même pas de quoi prendre 1 litre d'eau. Seule une bouteille de 50 cl complétait la gourde transportée sur les vélos et nous imposait de trouver au moins un point d'eau au cours de la journée pour nous ravitailler (les cimetières ont toujours un robinet d'eau potable si nous ne trouvons pas de source). Après trois semaines de superbe météo (brumes matinales suivies de soleil et 22°C-25°C) je craignais un changement de temps. Au final, c'est resté beau, parfois très nuageux, parfois frais, avec également des moments de grand soleil et des moments de pleine sueur dans les montées.

 


Mercredi après-midi : étape Schirmeck – Le Howald

 

Kilométrage : 25,3 km

Dénivelé positif approximatif : 690 m

Parcours : Schirmeck – château – Rothau – col de la perheux – Belmont – la Serva  – le champ du feu – cascade du Howald – Le Howald

Hébergement : gîte d'étape du Howald

 


Voici le vélo loué par Régis, un Scott quasi neuf, c'est moi qui ai fourni la sacoche, ça ne fait pas très "sport" mais ce fût pratique pour transporter les repas de midi :

 

Petit parcours pour se mettre dans le bain avec la montée au champ du feu qui annonçait les difficultés des jours suivants.

 

 


Jeudi : étape Le Howald – Châtenois

 

Kilométrage : 42,5 km

Dénivelé positif approximatif : 960 m

Parcours : Le Howald – col de bellevue – Villé – Breitenau – ruines Frankenbourg – rocher du coucou – La Vancelle – Hurst – maison forestière Danielsrain – chapelle de l'aigle – la Wick – Châtenois

Hébergement : centre de la randonnée Marcel Rudloff à Châtenois
 


Ma carte indique la présence d'une fontaine au col du Frankenbourg, à côté de l'abris et nous avions prévu d'y refaire le plein. Sur place et après avoir bien cherché, j'ai trouvé caché sous des ronces un ancien tronc évidé qui un jour devait servir de fontaine … pas de chance pour cette fois.

 

Depuis l'ancien château du Frankenbourg, la vue plonge dans la vallée avec le château du Haut-Koenigsbourg de l'autre côté, et juste en face de nous le rocher du coucou où il faudra encore monter.


 

Des VTT-istes croisés l'an dernier m'avaient conseillé d'y aller, prétendant que c'était très joli. Je n'avais pas pu encore le faire et c'est donc avec Régis que j'ai découvert cet endroit. En raison de la présence d'une antenne de relais télécommunication, une piste goudronnée monte jusqu'au sommet, c'est bien pratique pour finir l'ascension.


 

Nous avons finalement trouvé de l'eau à La Vancelle auprès d'une fontaine publique. Un jeune garçon venait d'y courir un verre à la main, il le remplit et tout en buvant traversa la rue pour regagner sa maison … dans d'autres foyers c'est vers le réfrigérateur et la bouteille de cola que le futur obèse aurait marché d'un pas lent !


 

L'option château du Haut-Koenigsbourg n'a pas été retenue aux vues de l'heure et de la fatigue. Nous avons préféré prendre un peu de temps pour boire une bière autour d'une tarte flambée à Châtenois, ce qui en terrasse un 1er octobre à 19h30 est quand même exceptionnel !

 

 

Vendredi : étape Châtenois – Mont Sainte Odile

 

Kilométrage : 42,2 km

Dénivelé positif approximatif : 1380 m

Parcours : Châtenois – Dambach-la-Ville – chapelle Saint Sébastien – ruines bernstein – ungersberg (sommet) – col de l'ungersberg – gruckert – Andlau – hungerplatz – carrefour de la bloss – mur païen – couvent du mont Sainte Odile

Hébergement : Hostellerie du Mont St Odile

 


Ce jour le soleil était bien présent dès le matin. Contrairement aux étapes précédentes, nous avons démarré progressivement en s'échauffant dans le vignoble. Les dernières grappes se dorent encore un peu sous ce soleil d'automne.


 

J'étais déjà monté à l'ungersberg par le côté Howald / Andlau mais jamais depuis Villé/Châtenois comme ce fût le cas. C'était extrêmement difficile, je n'ai jamais autant souffert en VTT (peut-être aussi à cause du poids sur le dos ?), à la fin nous avons marché 15 min entre rochers et racines. Une fois au sommet, la pause a été très appréciée, Régis avait faim depuis longtemps !


 

Régis souhaitant compléter par une part de tarte, nous avons fait un détour par Andlau en descendant un chemin pierreux très inconfortable. Une fois dans le village sur la route, j'entends un "schritt – schritt" à l'arrière. Je me demande ce que j'ai encore de coincé dans ma roue. Je m'arrête et entends un "pschiitt" s'échappant du pneu. Aïe, ce que je craignais était arrivé : crevaison à cause d'un clou ou vieux bout de fil de fer de 3 cm. Ayant changé mes pneus avant le départ, je connaissais la méthode fastidieuse et particulière à mes jantes (à la main, démonte pneu interdit). Le problème fût que ma pompe ne fonctionnait pas quand la chambre est dans le pneu (la valve ne sort pas assez). J'ai fait le tour des vignerons de la place, arrêté des cyclistes, demandé à droite à gauche et au bout de 1h30 pas moyen de trouver un compresseur adapté ou une simple pompe à vélo ! J'étais désespéré car nous avions prévu de dormir au St Odile, nous en étions encore loin et le raid sentait le roussi. Dernier joker : "l'appel à un ami" ! Coup de chance, la pompe que m'a ramenée Thierry nous a permis de regonfler.


 

Nous n'avons pas traîné pour monter au mont, encore quelques centaines de mètres de dénivelé, avec une partie de route pour simplifier. Nous avons fait un bout du mur païen comme prévu, ça ne nous a pas gêné de finir à la frontale en semi nocturne après avoir admiré un couché de soleil.


 

Le Mont St Odile et son couvent sont des endroits que j'aime voir et revoir et où je me sens bien. Je n'y avais jamais passé une nuit. Comme tous les lieux et monuments qui ont du charme de jour, l'atmosphère de nuit est différente : plus intime, plus calme avec le sentiment que couloirs, chapelles, jardins, chemins de ronde et terrasses nous appartiennent.


 

Et une vue sur les lumières de la plaine :

 

 

Il était impossible de ne pas descendre à la source, nous l'avons fait après le repas à la frontale, ambiance chant de hiboux et vol de chauve-souris ! Je ne sais pas si c'est à cause de la sécheresse mais la source avait un débit beaucoup plus faible qu'à l'accoutumée.

  

 

Samedi matin : étape Mont St Odile – Schirmeck

 

Kilométrage : 25,6 km

Dénivelé positif approximatif : 270 m

Parcours : Mt St Odile – ruines birkenfels – breitmatt – welschbruch – la rotlach – champ du messin – le Struthof – croix walter – château de Schirmeck

 

Nous avons pu assister au lever du soleil sur la forêt noire allemande, rapide et saisissant …
Contrairement aux autres matins, nous avons démarré avec les cuissards longs. Au champ du Messin, le vent frais sous 8°C nous rappelait que l'hiver frappe à la porte …



Petite intervention mécanique sur le vélo de location : le câble du dérailleur arrière s'est peu à peu complètement détendu sans raison, nous avons retendu au niveau du dérailleur histoire de limiter les disfonctionnements.

Conclusion


 

Tout est bien qui finit bien ! Le parcours de 135 km a été bouclé dans les temps. C'était très sec, très dur et très rocailleux. Mes pneus neufs ont déjà un peu souffert. Celui à l'arrière du vélo de location (pneu de marque Scott) est mort.

 

 


Régis est retourné en pays breton avec de belles photos, les souvenirs d'un sacré coup de VTT et je pense quelques courbatures (chez lui il n'a pas la possibilité de faire du VTT comme en Alsace avec autant de dénivelé et de chemins).

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