2006
Val-de-Lorraine Classic - 25 et 26 mars
Ravi par ma participation à l'édition 2005, j'ai entraîné Eric, Fred n°2 et Manu dans ma roue pour la VDLC 2006. La semaine précédente fort pluvieuse n'annonçait rien de bon. Effectivement, le terrain de foot constituant le parc moto était déjà labouré le vendredi soir, alors que les motos n'y ont jamais roulé ! Ce fût épuisant de pousser sa moto chargée de boue dans cette gadoue d'un bout à l'autre du terrain pour prendre les départs.
Samedi
Avec de grands numéros, nous sommes partis parmi les derniers. La spéciale 1 sur herbe n'était plus qu'une trace de boue sans plus aucun végétal. La boue était lourde, glaiseuse et collante. Ce fût quasi impossible pour moi de contrôler la moto, après un arrêt, impossible de démarrer, de trouver de l'adhérence, de décrotter les pneus . . . l'arrière voulant rejoindre l'avant ou m'entraîner dans les dévers.
Je suis resté une heure dans cette SP1, il a fallu l'aide des bénévoles qui démontaient la SP pour remonter la moto sur le chemin ! Fred et Manu m'avaient attendu à la sortie. Mais après ces 6 km, nous étions déjà hors course. Eric avait attendu un peu, avant de rejoindre le CH1, et ne nous voyant pas suivre, il a continué seul pour boucler les 230 km du jour.
Avec mes deux compères, nous avons suivi la liaison, tout aussi boueuse que la SP1. Dans certains passages, nous poussions 10 min pour avancer de 20 mètres avant de se reposer 20 min, exténués . . . Au bout de 5 – 6 heures, nous avions effectué à peine plus de 40 km, ma moto avait consommé ses 11 litres, et je me suis retrouvé en panne sèche. Etant à proximité de Faulx, Fred et Manu ont pu me chercher un jerrican sans trop de difficultés.
Dimanche
Nous avions tous remis les motos au parc la veille au soir dans l'idée de repartir. Plus de 200 pilotes avaient déjà abandonné. Il est tombé des cordes toute la nuit, pas de quoi renforcer mon moral pour partir dimanche. Motivé par mes accompagnateurs, je suis remonté sur la RMX sans aucune ambition. Seule une centaine de pilotes étant passée avant nous, la SP7 présentait encore quelques plaques d'herbes permettant de trouver tant bien que mal un début d'adhérence précaire. La moindre montée s'avérait être d'une difficulté énorme, j'ai du couper les banderoles à deux reprises. J'ai réussi à boucler cette spéciale, j'ai au moins un chrono sur deux jours ! Nous avons poursuivi jusqu'au 1er CH. Marre de la boue, de rouler en zig-zag, de devoir faire cirer l'embrayage tellement la boue freinait les roues au niveau de la fourche et de l'amortisseur, au point de faire surchauffer le moteur . . . quand les radiateurs ont fait cocotte minute, j'ai décidé d'abandonner définitivement pour rejoindre Faulx par la route. Eric a fait de même après le 2 ème CH. Il souffrait énormément des fesses après la journée de samedi à rouler assis (je précise qu'il est venu avec un pneu plus qu'usé à l'avant). Fred et Manu ont poursuivi les liaisons presque jusqu'au bout, le soleil est sorti après midi sans pour autant assécher la terre de manière significative. Finalement, pas de bobo, pas de grosse casse sur les machines, mes potes plutôt contents. Moi, assez déçu de ne pas avoir pu revivre mon plaisir de 2005. A l'arrivée, seuls 252 pilotes sur 650 au départ . . . Endurance de Frickenhausen - 17 juin 2006
C'est de nouveau en équipe avec Fred n°2 que je suis allé faire une endurance chez nos collègues Allemands. Toujours une organisation au top, y compris le contrôle technique avec un premier passage au sonomètre pour nos motos, j'avais des craintes mais la RMX est passée, seul chose: ils nous ont embêtés parce que nos garde-boues arrières ne sont pas pourvus de bavettes d'au moins 12 cm ! ! !
Le circuit était très plaisant: forêt, prairie, bourbiers artificiels et même un peu de relief. A côté de ça, notre endurance Alsacienne d'Epfig ne vaut rien du tout . . . mise à part l'organisation du parc coureurs. En Allemagne, pas de box de taille identique pour chaque équipage: les premiers s'installent avec deux caravanes, les derniers ne peuvent que mettre une table et deux chaises sur le parking à 100 mètres du parc ! ! ! apparemment c'est comme ça chez eux, c'était pareil en 2005 à Baden-Baden.
Le terrain était sec et poussiéreux, heureusement pas d'orage car la moindre averse sur cette terre glaiseuse aurait transformé le terrain en patinoire. Notre classement n'est pas spécialement victorieux, mais on s'est bien amusé et on finit quand même premiers Français . . .
Enduro de Port-sur-Saône - 24 septembre 2006
Cette fois-ci, Fred n°2 m'a fait découvrir sa terre natale au cours de l'enduro de la Saône Jolie dans la région de Vesoul. Les pluies de samedi m'inquiétaient un peu, mais nous avons roulé au sec tout le dimanche, avec un beau soleil l'après-midi. Le terrain était plutôt gras, surtout la spéciale 2 intégralement en sous-bois avec des montées boueuses où j'y ai laissé mes dernières ressources et plusieurs dizaines de minutes.
La spéciale 1 était aussi technique et avait lieu en partie dans une carrière. Je suis donc vers la fin du classement final, mais au regard des quelques abandons, de mon entraînement quasi nul et de mon goût médiocre pour la boue, je ne suis pas mécontent de mes prestations.
J'ai quitté la Haute-Saône avec le souvenir d'un club aux membres forts sympathiques, une épreuve de plus à mon actif et de bonnes courbatures ce lundi ...
Endurance de Baden-Baden - 7 octobre 2006
Cette année nous étions en Allemagne pour engager deux équipages : Manu et Sébastien, Fred 2 et moi-même. La météo avait déversé quelques litres d'eau avant l'épreuve. Malgré le terrain sablonneux, il y avait quelques passages inondés. L'un d'eux a été coupé au bout de quelques tours, une Husqvarna s'y étant noyée.
J'ai trouvé le terrain plus accidenté et plus difficile que l'an dernier. Il s'est dégradé plus rapidement, probablement à cause de l'humidité, tout en séchant avec les passages.
Sébastien a perdu son sélecteur (tout neuf) mais faute de vis a continué en deux jusqu'à la fin. Il a aussi perdu ses clignotants arrières, mais ça c'était prévisible. Il nous a aussi bien amusé avec une histoire de pâtes que nous n'oublierons pas de si tôt !