29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 16:09

2006

 Val-de-Lorraine Classic - 25 et 26 mars

Ravi par ma participation à l'édition 2005, j'ai entraîné Eric, Fred n°2 et Manu dans ma roue pour la VDLC 2006. La semaine précédente fort pluvieuse n'annonçait rien de bon. Effectivement, le terrain de foot constituant le parc moto était déjà labouré le vendredi soir, alors que les motos n'y ont jamais roulé ! Ce fût épuisant de pousser sa moto chargée de boue dans cette gadoue d'un bout à l'autre du terrain pour prendre les départs.

Samedi

Avec de grands numéros, nous sommes partis parmi les derniers. La spéciale 1 sur herbe n'était plus qu'une trace de boue sans plus aucun végétal. La boue était lourde, glaiseuse et collante. Ce fût quasi impossible pour moi de contrôler la moto, après un arrêt, impossible de démarrer, de trouver de l'adhérence, de décrotter les pneus . . . l'arrière voulant rejoindre l'avant ou m'entraîner dans les dévers.

Je suis resté une heure dans cette SP1, il a fallu l'aide des bénévoles qui démontaient la SP pour remonter la moto sur le chemin ! Fred et Manu m'avaient attendu à la sortie. Mais après ces 6 km, nous étions déjà hors course. Eric avait attendu un peu, avant de rejoindre le CH1, et ne nous voyant pas suivre, il a continué seul pour boucler les 230 km du jour.

Avec mes deux compères, nous avons suivi la liaison, tout aussi boueuse que la SP1. Dans certains passages, nous poussions 10 min pour avancer de 20 mètres avant de se reposer 20 min, exténués . . . Au bout de 5 – 6 heures, nous avions effectué à peine plus de 40 km, ma moto avait consommé ses 11 litres, et je me suis retrouvé en panne sèche. Etant à proximité de Faulx, Fred et Manu ont pu me chercher un jerrican sans trop de difficultés.

Dimanche

Nous avions tous remis les motos au parc la veille au soir dans l'idée de repartir. Plus de 200 pilotes avaient déjà abandonné. Il est tombé des cordes toute la nuit, pas de quoi renforcer mon moral pour partir dimanche. Motivé par mes accompagnateurs, je suis remonté sur la RMX sans aucune ambition.

Seule une centaine de pilotes étant passée avant nous, la SP7 présentait encore quelques plaques d'herbes permettant de trouver tant bien que mal un début d'adhérence précaire. La moindre montée s'avérait être d'une difficulté énorme, j'ai du couper les banderoles à deux reprises. J'ai réussi à boucler cette spéciale, j'ai au moins un chrono sur deux jours !

Nous avons poursuivi jusqu'au 1er CH. Marre de la boue, de rouler en zig-zag, de devoir faire cirer l'embrayage tellement la boue freinait les roues au niveau de la fourche et de l'amortisseur, au point de faire surchauffer le moteur . . . quand les radiateurs ont fait cocotte minute, j'ai décidé d'abandonner définitivement pour rejoindre Faulx par la route.

Eric a fait de même après le 2 ème CH. Il souffrait énormément des fesses après la journée de samedi à rouler assis (je précise qu'il est venu avec un pneu plus qu'usé à l'avant). Fred et Manu ont poursuivi les liaisons presque jusqu'au bout, le soleil est sorti après midi sans pour autant assécher la terre de manière significative.

Finalement, pas de bobo, pas de grosse casse sur les machines, mes potes plutôt contents. Moi, assez déçu de ne pas avoir pu revivre mon plaisir de 2005. A l'arrivée, seuls 252 pilotes sur 650 au départ . . .


 

 Endurance de Frickenhausen - 17 juin 2006

C'est de nouveau en équipe avec Fred n°2 que je suis allé faire une endurance chez nos collègues Allemands. Toujours une organisation au top, y compris le contrôle technique avec un premier passage au sonomètre pour nos motos, j'avais des craintes mais la RMX est passée, seul chose: ils nous ont embêtés parce que nos garde-boues arrières ne sont pas pourvus de bavettes d'au moins 12 cm ! ! !

Le circuit était très plaisant: forêt, prairie, bourbiers artificiels et même un peu de relief. A côté de ça, notre endurance Alsacienne d'Epfig ne vaut rien du tout . . . mise à part l'organisation du parc coureurs. En Allemagne, pas de box de taille identique pour chaque équipage: les premiers s'installent avec deux caravanes, les derniers ne peuvent que mettre une table et deux chaises sur le parking à 100 mètres du parc ! ! ! apparemment c'est comme ça chez eux, c'était pareil en 2005 à Baden-Baden.

Le terrain était sec et poussiéreux, heureusement pas d'orage car la moindre averse sur cette terre glaiseuse aurait transformé le terrain en patinoire. Notre classement n'est pas spécialement victorieux, mais on s'est bien amusé et on finit quand même premiers Français . . .  


Enduro de Port-sur-Saône - 24 septembre 2006

Cette fois-ci, Fred n°2 m'a fait découvrir sa terre natale au cours de l'enduro de la Saône Jolie dans la région de Vesoul. Les pluies de samedi m'inquiétaient un peu, mais nous avons roulé au sec tout le dimanche, avec un beau soleil l'après-midi. Le terrain était plutôt gras, surtout la spéciale 2 intégralement en sous-bois avec des montées boueuses où j'y ai laissé mes dernières ressources et plusieurs dizaines de minutes.

La spéciale 1 était aussi technique et avait lieu en partie dans une carrière. Je suis donc vers la fin du classement final, mais au regard des quelques abandons, de mon entraînement quasi nul et de mon goût médiocre pour la boue, je ne suis pas mécontent de mes prestations.

J'ai quitté la Haute-Saône avec le souvenir d'un club aux membres forts sympathiques, une épreuve de plus à mon actif et de bonnes courbatures ce lundi ...


 

  Endurance de Baden-Baden -  7 octobre 2006

Cette année nous étions en Allemagne pour engager deux équipages : Manu et Sébastien, Fred 2 et moi-même. La météo avait déversé quelques litres d'eau avant l'épreuve. Malgré le terrain sablonneux, il y avait quelques passages inondés. L'un d'eux a été coupé au bout de quelques tours, une Husqvarna s'y étant noyée.

J'ai trouvé le terrain plus accidenté et plus difficile que l'an dernier. Il s'est dégradé plus rapidement, probablement à cause de l'humidité, tout en séchant avec les passages.

Sébastien a perdu son sélecteur (tout neuf) mais faute de vis a continué en deux jusqu'à la fin. Il a aussi perdu ses clignotants arrières, mais ça c'était prévisible. Il nous a aussi bien amusé avec une histoire de pâtes que nous n'oublierons pas de si tôt !


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16 juillet 2005 6 16 /07 /juillet /2005 22:00

2004

 

C'est cette année que j'ai participé à mes premiers enduros. N'ayant jamais assisté en tant que spectateur à une telle épreuve, je me suis rendu fin mars à la Val-de-Lorraine classique afin de voir comme cela se passait, notamment au niveau des CP, CH, heures de pointage, spéciales, etc . . . Je fut conquis pas cette belle épreuve (le beau temps était de la partie) vraiment bien organisée et qui semblait d'un niveau abordable au sortir de l'hiver. J'en suis parti un peu frustré de ne pas pouvoir, comme les pilotes, mettre du gaz dans cette magnifique spéciale herbeuse à flanc de colline derrière la ferme, et me disant " un jour je la ferai ! " 


 

 Enduro de Nogent - 12 juin

 

Je m'étais inscrit à l'enduro loisir du samedi, la veille de l'épreuve classique du dimanche; il y avait cependant quelques passages techniques difficiles, et les temps ne m'ont pas parus aussi larges que ça. Mes potes du moto-club roulant le lendemain, j'ai roulé en solo.

Le tracé n'était ni beau ni varié, les 2/3 étant du sentier serpentant entre les arbres,passage obligé en 1ère et pieds à terre quand le guidon passe à peine entre les arbres, monotone et usant pour les bras, je ne les sentais plus dès la moitié du parcours . . . Largement hors course au niveau des temps,  j'ai été rattrapé pas les marschals qui fermaient le circuit mais j'ai tout de même pu rejoindre l'arrivé sans casse, sans bobo et sans abandonner ! Je m'enfoutais du retard et de ma fatigue car je venais de boucler mon premier enduro, pari gagné ! 


Enduro de Saône - 4 juillet

Excellents souvenirs de cet enduro, le deuxième pour moi et un des rares où je pointais largement à l'avance aux CH, c'est dire le niveau facile de cette épreuve ! Cette boucle de 80 km a été un des mes plus beaux enduros avec la VDLC: parcours varié (forêt, prés, larges chemins, petits sentiers . . .) et avec de beaux paysages au contraire de Nogent.

A refaire . . . 


 Endurance d'Epfig - 18 juillet

Résumé météo: semaine de canicule, terrain sec de chez sec le samedi après midi, violent orage dans la soirée, le parc sous 15 cm d'eau dimanche matin ! Les motos ne roulant que l'après-midi, j'ai eu le temps de voir certains s'aventurer coûte que coûte dans le parc coureurs inondé, c'est amusant et ça détend ! Les véhicules s'embourbaient les uns après les autres et nécessitaient d'être tirés par un 4x4, des crevasses se formaient, les connexions électriques des attelages s'arrachaient, quand ce n'est pas le timon de la remorque qui se plantait dans la boue au risque d'envoyer la moto sur le coffre de la voiture ! Ma voiture et ma remorque quant à elles, étaient garées sur le parking spectateur, tout sec celui-ci ! Elles y sont restées jusqu'au soir ayant préféré faire quelques aller-retour avec le matériel et l'essence.

 

 

Il en était de même du parcours, une partie sèche et poussiéreuse, alors que celle a proximité du parc était un bourbier sur 5OOm, à la fin nous roulions tous dans la même ornière, la moto au fond, les pieds glissant sur les bords !

 

Je n'aime en général pas la boue, mais me suis quand même bien amusé jusqu'à finir après 5 heures de course 


Enduro de Sancey-le-Grand - 21 et 22 août

Ce dernier enduro au programme de l'année ne s'annonçait pas très bien: il a beaucoup plu dans la semaine précédent l'épreuve, ainsi que le vendredi soir et la nuit sous la tente. Deux jours avec ce temps, ça promet !

 

Samedi

En attendant l'heure de notre départ, nous assistions au retour prématuré de quelques coureurs, un inter Suisse ayant même dit: "j'arrête car trop dangereux !". J'ai donc pris le départ sans réelle motivation sous une pluie fine digne des Highlands écossais. Le temps de faire chauffer le moteur et de sortir du village, entrée dans la forêt et première grimpette: pas hyper raide, mais hyper glissante, terre style glaise et l'impression d'avoir une savonnette sous chaque pneu.

Je me suis tué à essayer de gravir cette foutue montée pendant une demie heure, en vain. Craignant les passages suivants, c'est avec une extrême sagesse que j'ai préféré abandonner ce jour et retourner au parc juste au moment où partait une voiture d'assistance pour des potes. C'est comme ça et sous un temps devenu sec et clair que c'est déroulé la première journée de cet enduro de fous !

 

Dimanche

Autour du barbecue de la veille, j'avais promis de reprendre le départ du dimanche si le temps ressemblerait à un dimanche d'août ! Réveil au petit matin, tiens . . . pas de goutte sur la tente, ouverture de celle-ci "zip" eh mince, soleil et ciel bleu ! Vite, préparation du camelback, graissage de la chaîne et vérification de la moto que je voyais le samedi déjà sur la remorque !

D'habitude, le circuit du dimanche et pris dans le sens contraire de celui du samedi, pas cette année en raison de l'état du parcours. Cela signifie que mon premier objectif sera de gravir cette sâleté de grimpette échouée le samedi. La moto craque dans la fraîcheur du petit matin, et voilà c'est parti. Virage à droite, à gauche, une rue, le chemin par ici, l'autre par là et l'entrée de la forêt avec la dite grimpette. " J'y arriverai ce coup-ci, parole d'Alsacien ! ". J'en ai un peu bavé, ai du m'y reprendre à trois fois en débordant dans le sous bois pour sortir de la trace glaiseuse, mais j'y suis arrivé, tout bon pour le moral !

Vu les conditions extrêmes (des top pilotes juraient n'avoir jamais vu ça sur le championnat de France 2004!) mon objectif n'était pas de boucler un tour mais d'atteindre la première spéciale. J'y suis arrivé pour ensuite pointer avec 1h30 de retard, hors course je ne pouvais continuer. Midi, l'heure d'engloutir une saucisse grillée en regardant les inters passer cette spé 1 avant de rentrer par la route avec des haltes aux différents points chauds. J'étais content d'avoir quand même pu aller jusqu'à la spéciale 1 et surtout, vu les conditions, de finir sans casse ni bobo.

Bilan: ils ne sont pas prêts de me revoir à leur enduro de cinglés ! Sérieusement il y avait des descentes réellement dangereuses, sans contour possible et qui en ont fait abandonner plus d'un.

 

2005
 
 
 
 
Prairie de Geispolsheim - 6 mars
 
 
 
Présence dans le public et photographe avec moufles par ce dimanche d'hiver où il faisait un froid de canard
 
 
     
 

 
Val-de-Lorraine Classique - 19 et 20 mars
 
 
 
Après y avoir rêvé pendant plusieurs mois, je m'y étais inscrit dès décembre. Ca y est, après en avoir tant bavé l'an dernier, j'étais passé de l'autre côté des banderoles et nous avons bénéficié d'un temps génial: soleil, ciel bleu et 20°C alors que 15 jours auparavant certaines spéciales étaient sous 15 cm de neige !
Nous avons fait 350 km en deux jours, avec chaque jour un circuit différent et 11 spéciales différentes ! C'est vraiment une énorme organisation, des dizaines de bénévoles tout au long de l'année et des centaines les jours de course. Le tout avec le soutient de nombreuses communes, du département et de la région. Chacun rêve d'avoir une telle manifestation chez soi. Sans parler de l'engouement des locaux: des gens de partout, même parfois quelques paumés au fond des bois, et tous avec les mêmes sourires, cris de joie et encouragements au passage des coureurs. Il y avait même sur la fin, toute une famille esseulée au bord d'une voie ferrée, avec sa banderole "allez encore un petit effort" !
 
 
S'il y a une belle épreuve à faire dans l'est, c'est bien celle-ci, mais c'est une classique et  le prix d'engagement correspond à trois fois celui d'un enduro ! ça fait mal au porte-monnaie, mais si la météo reste clémente, c'est un super week-end, et on en garde des images plein la tête pour le restant de l'année . . .
 
 

Enduro des Monts de Vologne, à Granges/Vologne -  10 avril

Présence en tant que spectateur-photographe

 

   

 

     

 


 

Endurance d'Epfig - 18 juillet

Journée estivale pour notre participation à cette 3ème endurance d'Epfig, et des conditions climatiques tout le contraire de celles de 2004: du sec, que du sec. Un terrain glissant et une abondante poussière qui gênait la visibilité, même en sous-bois. J'en ai quelque peu souffert à un oeil sur la fin.

 


 Endurance de Baden-Baden - 24 septembre

 Encore une belle journée, côté météo comme côté sportif, pour cette dernière épreuve de l'année. Fred " number 2 " et moi-même avons reformé une équipe pour rouler Outre-Rhin, avec l'aide  de Denis à la fonction assistance de notre team ! Circuit 100% sable, usant mais sans difficulté majeure, où nous avons roulé sans problème jusqu'au terme des quatre heures.

 


 

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